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L’ouverture est perçue comme un danger par les acteurs publics, à tort ou à raison
Certains cadres et agents des administrations publiques perçoivent l’ouverture comme un danger: risques pour la sécurité des systèmes d’information, méfiance sur la réutilisation lucrative des données ouvertes, privatisation de la valeur ajoutée. D’autres craignent que les données soient utilisées contre l’administration: mise au jour de l’imperfection de l’action publique, interprétation fallacieuse voire néfaste des données. Enfin, la vision des données et codes sources comme un patrimoine susceptible d’être dévalorisé par l’ouverture est encore présente, notamment pour certains chercheurs.
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Il paraît juste et sain que les données créées et financées par des fonds publics soient à disposition de tous, exceptées bien sûr celles qui pourraient mettre la France en danger. La décision de mettre des données à disposition devrait donc reposer sur une décision de l’État en fonction de son impact sur sa sécurité. Les critères d'exploitation ou non par des sociétés privées, de valorisation de ces données, ne semblent par pertinents dès lors que tout le monde a accès à ces données. Reste la question de l’organisation de cette appréciation qui me semble le vrai débat à poser.
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