Contribuez à la Mission Politique publique de la donnée
Constats, freins et solutions
Le bilan 2020 de l'observatoire de l'opendata des territoires vient de sortir : http://www.opendatafrance.net/2020/10/15/observatoire-open-data-des-territoires-edition-oct-2020/
Moins de 10% des collectivités respectent les obligations d'opendata.
Un accompagnement plus soutenu et coordonné est nécessaire.
La coordination est indispensable pour que les données ouvertes soient :
- utiles,
- facilement découvrables,
- harmonisées (SCDL).
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6 commentaires
En complément...
Il faut **éviter la multiplication coûteuse et anarchique des portails opendata**. Ils sont peu découvrables, les données s'y trouvant étant donc peu connues et utilisées.
A minima, tout portail devrait être systématiquement et automatiquement moissonné par le portail national data.gouv.fr ou une liste officielle des portails locaux devrait être maintenue.
Les données publiées sur ces portails devraient se conformer au SCDL (Socle Commun des Données Locales) ce qui encore plus lexception que la règle. Ceci permet aux données utilisant un structure commune d'être plus facilement réutilisées, agrégées.
Cet accompagnement est indispensable pour favoriser l'inclusion numérique et éviter que les écarts de creusent entre certains territoires et les grandes métropoles.
Entendu la semaine dernière d'un DGS d'une collectivité de 3000 agents: l'OD, on verra plus tard!
Conversation avec Colin Maudry
La difficulté à publier des données à jour, de qualité et dans la durée, est souvent le reflet d'un système d'information complexe ou d'une administration en silos, avec peu de coopération inter-services. L'open data met la lumière sur les dysfonctionnements organisationnels internes, en plus des problématiques techniques.
Je n'ai pas la solution, mai il faudra peut-être songer à distiller davantage d'horizontalité dans les collectivités pour que les "silos" coopère humainement et techniquement.
D'où l'intérêt, que certaines collectivités (voire organisations publiques en général) organisent cette gouvernance des données par l'entrée des données géographiques, dont certains sont transversales. Les problèmes sont de moins en moins techniques, et de plus en plus organisationnels (faire plus ou mieux avec moins d'agents).
J'adhère à la proposition, je crois même qu'il faut de l'accompagnement par domaines métier, en plus d'un accompagnement général à l'ouverture. Par exemple dans le domaine que je connais mieux, transport et mobilité, il y a un vrai besoin d'investir dans les données. L'accompagnement ne doit pas forcément venir de l'état (qui ne peut pas tout, c'est bien connu), il doit être possible de mutualiser aussi les ressources des collectivités (régions et métropoles); en termes d'organisation ça peut être du personnel mis à disposition, un SCIC, des prestas, en coopération avec les services de l'état.
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