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L’ouverture est perçue comme un danger par les acteurs publics, à tort ou à raison
Certains cadres et agents des administrations publiques perçoivent l’ouverture comme un danger: risques pour la sécurité des systèmes d’information, méfiance sur la réutilisation lucrative des données ouvertes, privatisation de la valeur ajoutée. D’autres craignent que les données soient utilisées contre l’administration: mise au jour de l’imperfection de l’action publique, interprétation fallacieuse voire néfaste des données. Enfin, la vision des données et codes sources comme un patrimoine susceptible d’être dévalorisé par l’ouverture est encore présente, notamment pour certains chercheurs.
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Conversation avec Alice Schoenauer Sebag
Tout à fait. La décision d'ouvrir les données d'une administration doit être précédée d'une réflexion sur le meilleur service/la meilleure équipe pour le faire, avec un octroi de moyens supplémentaires (notamment humains, avec les bons outils et les bonnes compétences). Tant que cela ne sera pas le cas, il sera difficile de faire croire qu'ouvrir les données est une priorité.
Oups réponse au mauvais commentaire, cf. ci-dessous.
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