Contribuez à la Mission Politique publique de la donnée
Constats, freins et solutions
Constat: l’article L. 123-4-1 du Code de l’éducation n’est pas appliqué
La loi ESR de 2013 prévoit que “le service public de l’enseignement supérieur met à disposition de ses usagers des services et des ressources pédagogiques numériques. Les logiciels libres sont utilisés en priorité."
On constate de manière anecdotique que c'est loin d'être le cas partout. Faute d'une véritable politique du logiciel libre au niveau du Ministère de l'éducation nationale, et en particulier d'un inventaire et d'un suivi des solutions déployée, cette article reste un voeux pieux.
Liste des soutiens
et 61 autres personnes
(voir plus)
(voir moins)
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
Détails du commentaire
Vous ne voyez qu'un seul commentaire
Vous pouvez accéder au reste des commentaires ici.
La priorité pourrait être renforcée en dotant l'éducation nationale d'un budget et d'une structure centralisant les besoins logiciels et missionnée pour développer, faire développer ou privilégier une solution ouverte lorsqu'il n'existe que des produits propriétaires sur le marché.
Pour bien appliquer l'esprit de la loi ESR, les budgets doivent être attribués à compléter les fonctionnalités d'outils open source existant plutôt que de retenir un outil propriétaire qui "est le seul à disposer de la fonctionnalité recherchée".
La DNE (https://www.education.gouv.fr/direction-du-numerique-pour-l-education-dne-9983) est une bonne candidate et a pu fournir dans l'urgence la suite Apps.education (https://apps.education.fr/) de logiciels lors du premier confinement.
La majorité de ces outils nécessitent des ressources d'infrastructure et ne nécessitent pas de consommer des ressources "cloud" de niveau programme ou solution (PaaS ou SaaS) et les hébergeurs européens sont donc mobilisables.
Chargement des commentaires ...