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Constats, freins et solutions
Données et souveraineté : toutes les données ne se valent pas
Les données sont des actifs numériques essentiels, tant pour les Etats que les entreprises ou les collectivités territoriales. Même si les données publiques sont dites « de libre parcours », il n’en demeure pas moins que certaines, dans des domaines stratégiques, ne peuvent être communiquées de manière identique et aveugle pour toute réutilisation, pas forcément bienveillante. La politique « open data » actuelle, basée sur une liberté totale et sur l’absence de contrôle n’est pas viable à terme.
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Conversation avec François Elie
Même les paranoïaques ont des ennemis...
De même que la présence de données personnelles limite l'ouverture de certaines données, il est souhaitable que l'ouverture de données stratégiques soit réfléchie (réseau et réserve d'eau potable, alimentation en énergie, stockage de carburant, etc...).
... et au-delà des impacts stratégiques directs, qui peuvent souvent être traités par le secret (opposable à l'open data), il faut penser aux impacts stratégiques indirects sous forme de viabilité (ou non) d'un écosystème local. Le jour où l'UE repose sur une plateforme du pays X pour ses données cartographiques et du pays Y pour ses échanges de biens de consommation, parce que c'est moins cher comme ça, quelle souveraineté effective lui reste-t-il ? Les circuits courts, dans numérique comme dans l'alimentation, sont aussi un enjeu d'indépendance. Le click-and-collect pendant le confinement en est un excellent exemple.
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