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Constats, freins et solutions
Repensons le modèle économique des données publiques !
La mise à disposition gratuite de données est bien sûr séduisante mais peut s’avérer contre-productive quand il s’agit, sur le long terme, de produire et diffuser des données de qualité, interopérables et via des modes de diffusion (dont les API) susceptibles de pouvoir gérer un grand nombre de requêtes.
De plus, les difficultés de financement ne doivent en aucun cas générer une baisse de qualité dans la mise à disposition des données, en raison de l'impact sur les services des réutilisateurs
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4 commentaires
Conversation avec François Lacombe
Il me semble que vous n'avez pas intégré la quantité croissante d'externalités positives permises par les données ouvertes dans votre analyse.
Ouvrir les données n'est pas un usage en plus du reste à mettre sur une étagère. C'est un usage qui remplace le reste : processus silotés, échanges de gré à gré, données disparates couteuses à mettre à jour, inclusion de la multitude pour produire un commun utilisé par tous.
Les coûts que vous évoquez seront largement compensés par d'autres qui seront réduits. Ceci à condition que l'architecte qui les défini en tire judicieusement parti. Ce n'est pas nécessaire de revoir le modèle économique commun si certains ne sont pas capables de l'envisager.
Une réaction plus particulière sur le point 10 de votre document joint "Point 10 - Prévoir une mise à disposition des données d’intérêt général reposant sur le consentement des entreprises et leur indemnisation"
Il témoigne d'une connaissance partielle du domaine et de ses avantages : les mêmes entreprises qui souhaiteraient être indemnisées d'un investissement non financé initialement sont aussi celles qui sauront tirer avantageusement parti d'autres données ouvertes pour se transformer.
Il est pour moi question d'un partage équilibré.
Sinon nous pouvons aussi mettre dans la balance le temps passé par nombre de bénévoles qui saura compenser ces investissement prétendument à fonds perdus d'autres acteurs. Le débat est en fait ailleurs.
Conversation avec Sylvie Péron
«Les coûts que vous évoquez seront largement compensés par d'autres qui seront réduits.» Ça ne me semble pas du tout évident. Générer des données de qualité ne se fait pas tout seul.
Ça me semble en tous les cas un sujet complexe, à aborder et à étudier en détail et à surtout ne pas négliger, ni balayer d'un revers de main.
Soyons clairs, l'ouverture de documents achevés et existants tel que prévu par la loi (L311-2 du CRPA) n'implique pas de devoir créer des données ex nihilo. "Générer des données de qualité" n'est donc pas concerné ici. Les données sont ce qu'elles sont, la loi ne prévoit aucune obligation de qualité.
Le sujet pour GFII semble être au contraire de valoriser ce que les entreprises ont déjà parce que ça leur aurait couté à produire avant l'ouverture dans le cadre de missions déjà financées. C'est un point de vue que je ne peut admettre.
Ce débat sur les couts est de toute façons mal posé : à chercher la rentabilité là où elle n'est pas pertinente, on se prive de bien d'autres usages à valeur ajouté et d'efficacité inexploité.
C'est toute notre logique d'investissement qu'il faut revoir, pas que dans les données.
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