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Constats, freins et solutions
L’ouverture est perçue comme un danger par les acteurs publics, à tort ou à raison
Certains cadres et agents des administrations publiques perçoivent l’ouverture comme un danger: risques pour la sécurité des systèmes d’information, méfiance sur la réutilisation lucrative des données ouvertes, privatisation de la valeur ajoutée. D’autres craignent que les données soient utilisées contre l’administration: mise au jour de l’imperfection de l’action publique, interprétation fallacieuse voire néfaste des données. Enfin, la vision des données et codes sources comme un patrimoine susceptible d’être dévalorisé par l’ouverture est encore présente, notamment pour certains chercheurs.
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Conversation avec Olivier Ricou
perçu à tort à mon avis de chercheur qui utilise pleinement les ressources libres, y compris créées par d'autres pays et par des entreprises, et qui ouvre ses résultats. Lorsque tout est ouvert on est nettement plus efficace. Je doute que l'IA aurait avancé si vite si les bases étaient restées fermée. Dans la recherche on publie depuis toujours et je ne connais pas de chercheur qui pensent dévaloriser leurs travaux en faisant ainsi, même si d'autres s'en servent. Que chacun garde pour soi ses résultats et il n'y a plus de recherche.
Concernant l'administration si les données montrent une imperfection, c'est parfait, cela donne l'occasion de la corriger. Quand aux interprétations fallacieuses c'est toujours le cas dès qu'on ouvre la bouche. Là encore on ne va pas rester enfermé pour autant, c'est utile de communiquer.
Enfin l'utilisation lucrative de données publiques permet de créer des emplois et de récupérer des impôts. C'est bien et cela n'interdit pas d'autres usages.
Les données utilisées par, E.g. Facebook, Amazon, etc., afin d'entrainer leurs IAs sont-elles ouvertes ? La Chine met-elle à disposition de tous les milliards d'observations dont elle dispose ?
Certes, les codes sont accessibles, mais les données d'entrainement (?) Il s'agit là d'un point déterminant selon l'objectif visé par la mission, il me semble....
Pour certaines données publiques les "gros" acteurs non aucun problème pour y accéder, il font de "gros" chèques, ce qui n'est pas toujours à la portée de nos TPE et PME.
Par exemple, il me semble que Google est ou a été le plus gros client de l'IGN pendant que nos TPE et PME galéraient pour avoir accès à des orthophotographies de leur territoire.
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