Contribuez à la Mission Politique publique de la donnée
Constats, freins et solutions
Le portage politique de la politique de la donnée est insuffisant
“Il n’y a pas aujourd’hui de politique publique de la donnée” (entendu en audition).
La politique de la donnée n’est pas incarnée aujourd’hui, ce qui illustre le recul de la priorité des enjeux de la donnée. Le réseau des administrateurs ministériels est incomplet et peu dynamique.
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11 commentaires
Conversation avec Christian Quest
Le rôle d'administrateur général des données qui a pu incarner cette politique de la donnée naissante, mais il a été totalement dilué depuis.
C'était un très bon signal avec un besoin de prendre de la hauteur, une volonté de structurer, de coordonner, d'arbitrer, d'avoir une vision de long terme de ce qui est nécessaire et il n'en reste plus grand-chose aujourd'hui.
Ce rôle doit être séparé des aspects plus opérationnels.
l'AGD incarne, idéalement, la politique de la collectivité/établissement/etc. la bonne gestion du patrimoine informationnel : sa diffusion à l'externe, sa meilleure circulation en interne, la recherche d'une plus grande efficacité dans la transmission de données avec les autres institutions, l'expression de la transparence de l'action publique par la mise à disposition de ses résultats sincères (bruts).
Après, il y a les élus (je veux dire les politiciens;-) et c'est là où tout se complique.
Au niveau régional, cette fonction est remise en cause car les ministères ne sentent pas concerné et ne budget pas le minimum pour fonctionner sur des temps longs.
L'absence de filière liée à la donnée dans les ministères et l'absence de BOP dédié entrainent des choix au niveau régional qui vont vers la réduction importante des moyens.
d'une part les élu-es ne sont pas mieux formé-es ni alculturé-es que le reste de la population à ces questions.
D'autre part il est évident que la dynamique nationale qui a eu lieu au moment de la l'entrée en vigueur de la Loi Lemaire a eu un effet d'entrainement. la présence d'Etalab comme acteur national qui "incarnait" cette politique également. Le flou qui entoure les missions actuelles d'Etalab et l'absence de portage national ont entraîné un effet "soufflé qui retombe". Comme nous sommes très loin d'avoir des politiques de la donnée installées dans le paysage et les pratiques, il est nécessaire de retrouver cet effet d'entrainement porté nationalement et mis en oeuvre localement.
Il est évident lorsqu'on parcourt le site data.gouv que la politique de la donnée n'est pas suffisante. Il faut que les élus et les personnels de la fonction publique possèdent une culture data suffisante mais aussi et surtout que soit instaurée des règles ou bonnes pratiques de partage des données avec des éléments clairs à utiliser pour les administrations (données de référence, noms standards de variables, formats, ...). Il faut probablement aussi sanctuariser des missions data dans certaines administrations.
Cela devrait être constitutionnelle car c'est un des rares moyens que les citoyens auraient pour contrôler les budgets administratifs. Les élu(e)s et nommé(e) n'ont pas souvent d'intérêt a rendre publiques ces données.
Avec plus d'argent pour les services publics et collectivités territoriales, peut-être que se problème pourrait se régler.
Il me paraît important de faire un débat spécifique pour le logiciel qui n'est pas une "donnée".
D'un certain point de vue, il n'y a pas de politique discutée et claire de communicabilité des logiciels à porter, au contraire des données. Je ne suis pas sûr que le sujet de l'ouverture des codes sources relève de cette "Mission Politique publique de la donnée". Le sujet de l'ouverture des codes sources public n'a jamais (à ma connaissance) fait l'objet de débat législatif et il est trop important pour être traité en marge de cette mission sur l'open data. L'étude de la bibliographie jointe à la proposition
Discuter et préciser à part le périmètre de la communicabilité des codes sources. Le code source des logiciels n'est pas une "data" comme les autres. témoignera de l'absence de politique publique en matière de communicabilité de logiciel public.
Certes le logiciel est un document administratif sous format électronique, mais les critères de communicabilité des logiciels ne peuvent être ceux des données et ils méritent d'être discutés en soit.
Roche_Pharma propose de qualifier l'Agence Numérique en Santé (ANS) d’opérateur pour standardiser le management de la donnée à visée observationnelle (à valeur probante) pour des enjeux de santé publique selon des priorités à définir.
Requalifier l'Agence Numérique en Santé (ANS) d’opérateur pour standardiser le management de la donnée à visée observationnelle (à valeur probante) pour des enjeux de santé publique selon des priorités à définir.
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