Contribuez à la Mission Politique publique de la donnée
Constats, freins et solutions
Les ressources des acteurs publics sont contraintes, alors que l'ouverture demande des investissements et des moyens humains
L’ouverture des données et des codes appelle des moyens financiers et humains supplémentaires. Les administrations en particulier sont limitées par des systèmes d’information existants, parfois anciens et qui n’ont pas été conçus pour l’ouverture des données.
Par ailleurs, l’ouverture déséquilibre le modèle économique de certains producteurs, comme l’IGN et Météo-France qui doivent repenser leurs modèles économiques dans le contexte des nouveaux usages de la donnée.
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Conversation avec Nicolas.Salles
L'ouverture des données a un coût non négligeable pour les acteurs publics ou privés. Demander à des acteurs de de mettre à disposition leur donnée va bien plus loin que de pousser un fichier csv.
Cela revient à leur demander de devenir des data providers, ce qui est loin de leur coeur de métier, avec les obligations que cela impose :
* Mise en qualité des données publiées. Bien souvent les institutions peuvent se contenter d'un niveau de qualité faible sur les données qui ne sont pas coeur pour eux. Mais les données publiées doivent être clean sur tout le périmètre sinon il y a un risque d'image pour l'institution.
* Pérennité des données mises à disposition. Une fois des données publiées il faut s'assurer de la pérennisation de la publication .
* Connaître ses "clients" et leurs usages. "Pousser" des données est une chose mais encore faut il maîtriser ses flux et connaître ses "clients" et si les usages sont conformes à la licence qui est accordée aux clients.
Il n'y a absolument aucune obligation de mise en qualité des données. Ceci reviendrait à produire un nouveau document administratif, ce qui sort du champ de l'accès au documents administratifs dont fait partie la logique d'opendata. La Licence Ouverte couvre même le producteur vis à vis des erreurs que les données pourraient contenir. De plus, pour un besoin de transparence, des données "en l'état" sont presque préférables... et c'est actuellement bien souvent le cas. Le pire étant plutôt d'annoncer un niveau de qualité qu'on ne tient pas.
Pour la pérennisation de la publication, moins il y a de traitements intermédiaires, plus il est simple de publier des données à jour.
Pour les usages conformes, à quoi pensez-vous ? La Licence Ouverte ne limite quasiment pas les usages et ne fait que reprendre des dispositions légales et comme nul n'est censé ignorer la Loi ;)
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