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Constats, freins et solutions
à certaines données de consommation énergétique (compteurs communicants Linky et Gazpar) ?
Pour évaluer l’efficacité des travaux de rénovation énergétiques, la consommation moyenne mensuelle en chauffage des logements qui ont été rénovés pourrait être comparée avec celle des logements qui ne l’ont pas été. Cette analyse supposerait un croisement avec d’autres données éventuellement détenues par les fournisseurs d’énergie, mais aussi celles d’acteurs publics (ANAH, ADEME…) et privés. Elle serait effectuée dans le strict respect des règles du secret statistique, et réservée aux seuls agents munis des habilitations nécessaires.
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10 commentaires
Il faudrait surtout comparer la consommation, avant/après rénovation car différents facteurs peuvent influer : qualité réelle des travaux, changements des pratiques (je chauffe à 18 ma passoire pour 1000€ après travaux je chauffe à 21 pour 1000€)
Une analyse statistique est intéressante mais il faut aussi des analyses individuelles qui sont ensuite aggrégées
L'exemple d'exploitation de ces données ne nécessite pas une collecte systématique.
Ceci peut se faire sur le volontariat, afin d'établir des statistiques à partir de cas dont on connait les paramètres.
La collecte volontaire existe déjà dans certains domaines, je pense à la production photo-voltaïque où une base collaborative (BDPV) permet de décrire son installation et de renseigner régulièrement sa production.
Voir: https://www.bdpv.fr/fr/
Pour les données issues du Linky, chacun peut déjà, si il le souhaite indiquer à qui transmettre les données. Le processus est juste un peu trop complexe actuellement pour être efficace. Une simplification en la matière serait souhaitable tout comme un accès plus simple (et automatisable) à ses propres données.
L'analyse des données recueillies pas les compteurs intelligents comme Linky permet une intrusion très importante dans la vie personnelle des foyers et en particulier des rythmes journaliers et nocturnes des activités, de leur présence, de leurs départ et arrivées au domicile, de leur consommation fine de certaines ressources. Bref, ce sont des espions de votre vie de tous les jours. De plus, nous n'avons pas le détail exact de l'ensemble des données qui sont recueillies et aucun regard sur leur recueil et la possibilité de s y opposer comme l'exige le RGPD. La plupart du temps les compteurs Linky sont installés contre l'avis des citoyens qui n'ont pas les moyens de s y opposer et de proposer l'installation d'un compteur classique. L'usage de ce type de compteurs utilisant des fréquences très élevées n'a pas fait preuve de son innocuité.
Ces compteurs Linky et ceux à venir sont des collecteurs de donnée qui tracent, analysent, stockent, (vendent?) des données qui ne devraient restées que personnelles et inaccessibles à quiconque.
Nous sommes nombreux à penser que ces abus, déjà là, sont un danger pour la démocratie. On arrête et on réfléchit. Merci de m'avoir lu.
Simplement l'efficacité des travaux de rénovation énergétiques peut-être évaluer différement
Conversation avec Éric
Il n'est pas nécessaire d'avoir de compteurs intelligents tels que Linky pour cette information contrairement à ce que pensent d'autres commentateurs. La consommation au mois ou à l'année suffit amplement.
Tout à fait d'accod avec ça - pas besoin de LInky, mais par contre les consommations agrégées peuvent servir
Le problème de Linky repose d'abord sur le consentement des utilisateurs qui n'a pas été recueilli, sur l'acceptation de l'outil qui est controversé, sur la violation du RGPD où des données sont recueillies à l'insu des utilisateurs sans qu'ils puissent avoir un droit d'opposition et de regard sur ce qui est recueilli, sur l'usage qu'il est fait des données et sur la manière dont ces données peuvent être communiquées à des tiers alors qu'il s'agit de données très précises sur l'horodatage des consommations et des modes de consommation. C'est d'autant plus vrai que les opérateurs n'entendent rien et qu'on ne peut rien faire contre eux. Cette notion de secret statistique est illusoire, chacun sait qu'Internet permet une réidentification une géolocalisation immédiate. Il doit être possible à l'usager de refuser LINKY et d'avoir à la place un compteur qui ne fait que recueillir mensuellement et globalement la consommation du ménage. Comme Eric je crois que cela suffit largement.
Tout d'abord, je suis pour, si l'objectif est de mesurer l'efficacité des travaux de rénovation, l'amélioration de la qualité d'isolation des constructions récentes ou encore de l'impact des aides gouvernementales. Cependant, cela nécessite des informations qui vont au-delà des relevés techniques.
Ensuite concernant le moyen de collecte de ces informations, je ne suis pas du tout d'accord pour l'emploi de compteur comme le Linky qui apporte plus de problèmes que de solutions alors que les anciens compteurs était déjà parfaitement capable de sortir les mêmes informations via la téléinformation.
Il faut décorréler l'obtention des données, leurs fournitures, le destinataire des données et le contrôle à distance des appareils. La fourniture des données doit être volontaire et le destinataire doit être une plateforme publique en charge de les collecter et non pas une société privée. Quant au contrôle à distance, il n’est ni requis, ni souhaitable.
1. Les données Linky doivent être *facilement* accessibles à l'usager;
2. L'usager doit pouvoir faire don de ses données à une proposition de service (eg. optimisation du déclenchement du ballon d'eau chaude) ouverte, si cette proposition a su le convaincre.
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