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à certaines données des opérateurs télécoms ?
En cas de crise, les mouvements de population en France intéressent la puissance publique. En cas de pandémie l’INSEE pourrait accéder à certaines données aggrégées et anonymisées des opérateurs télécoms pour estimer rapidement les mouvements de la population sur le territoire national, pour évaluer le nombre de personnes qui ont changé temporairement de lieu de résidence.
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Conversation avec François Lacombe
Il ne faut pas confondre l'arrêt de la Cour Européenne et les données techniques d'exploitation du réseau.
Comment voudriez-vous par exemple qu'on puisse vous appeler si le réseau ne sais pas où vous vous trouvez ?
Les usages prévus, agrégés, qui ne permettent pas d'identifier une personne n'ont rien à voir avec ce que la Cour a confirmé.
On parle de rendre service aux pouvoirs publics et améliorer la gestion des crises, pas autre chose, il me semble que ce serait dommage de s'en priver.
À mon avis, le cas d'une ne justifie pas de l'accès, la publication ou la conservation des données de localisation des individus par qui que ce soit.
De plus je ne vois pas en pratique comment cela aide a la gestion d'une crise.
Il y a bien d'autres choses plus importantes et prioritaires dans ce cas de figure.
Cela tombe bien : ni les opérateurs ni même le réseau qu'ils exploitent n'ont accès à la localisation de l'individu. Il ne s'agit que de sa présence dans une zone aussi large que celle prévue pour les besoins techniques du réseau (une cellule).
Les GAFA en revanche ont bien accès à tout sans rien demander à personne (ce qui n'est pas pour justifier d'étendre les prérogatives des opérateurs mais savoir où nous plaçons nos inquiétudes)
Le suivi des populations est l'élément clé de la gestion de nombreuses crises naturelles auxquelles nous ne sommes pas habitués en métropole : voir les travaux de Hackers Against Natural Disasters en Guadeloupe sur le cas pratique des tsunamis par exemple.
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