Contribuez à la Mission Politique publique de la donnée
Constats, freins et solutions
Il manque un portage managérial et une formation des cadres dirigeants aux enjeux de la donnée
Les cadres sont insuffisamment préparés au potentiel d’utilisation des données et aux moyens à y consacrer. Les formations initiale et continue des cadres des administrations ne laissent pas assez de place aux enjeux du numérique et à fortiori des données. Au-delà du portage politique, la politique publique de la donnée et des codes sources a besoin d’une impulsion qui soit donnée par les cadres et par les décideurs publics, à tous les niveaux.
Liste des soutiens
et 37 autres personnes
(voir plus)
(voir moins)
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
8 commentaires
Encore actuellement, on observe un manque de courage des cadres des services publics à faire appliquer les lois sur l'ouverture des données.
Cela s'observe en particulier vis à vis d'autres services publics, contre lesquels une administration hésitera à aller à la CADA.
cela s'observe dans le domaine des observations naturalistes, où les acteurs publics ne mettent pas en avant les bénéfices de la loi pour la reconquête de la biodiversité, qui stipule pourtant que "les associations ayant pour objet l'étude ou la protection de la nature et leurs fédérations, les associations naturalistes peuvent contribuer à la connaissance du patrimoine naturel par la réalisation d'inventaires. Les données brutes contenues dans ces inventaires sont diffusées comme des données publiques, gratuites et librement réutilisables". De crainte de perdre quelques données pour un usage restreint à un organisme, on ne revendique pas cet aspect du droit.
Cf diminution des effectif pour le MTE sur la connaissance des territoires, sans évaluer les gains à long terme. Vision court termaliste de la gestion budgétaires et des effets d'annonce ministérielle.
Conversation avec Antoine
Au MTE et au MAA, on ne fait pas carrière autour des sujets donnée. Les cadres qui arrivent alors aux responsabilités ne voient pas les gains que pourraient apporter une politique data bien orchestrée.
Les équipes de direction voient surtout les produits finis issus de traitement de données (cartes, graphiques...). Le travail de l'ombre (administration et documentation des données, process de traitements...) ne les intéressent que très peu. Pourtant, professionnaliser les process autour de l'administration, du traitement (et son industrialisation pour le rendre répétable) ou de la valorisation de données, serait un gain d'efficience énorme pour les services publics.
Une acculturation à la donnée vue comme un enjeu stratégique est donc primordiale
Oui Antoine,
je suis tout à fait d'accord avec vous: " enjeu stratégique est donc primordiale" et patrimoniale.
Mais certains managements peuvent omettre des droits fondamentaux de base!
Les cadres ne font qu'appliquer des ordres.
Actuellement on émet des voeux pieu mais ils ne sont pas suivis dans le temps. C'est le cas sur la donnée mais sur d'autres sujets (réduction des émissions de CO2 4x20 pour 2020, plan numérique 2012, etc.) Ce n'est pas parce qu'un ministre dit quelque chose qu'il y aura une déclinaison opérationnelle et suivie derrière
Plutot que des grands plans à 10 ans il vaut mieux des micro actions à court terme (beta gouv, etalab, EIGs, etc.)
Concernant les dossiers d’efficience pour l’évaluation du médicament, il n’y pas d’homogénéité entre les évaluateurs. Certains évaluateurs peuvent adopter une posture rigide « zéro risque » liée à une méconnaissance de l’apport des données. Il pourrait être envisagé de rédiger des process d'évaluation qui permettent de clarifier les méthodes d'évaluation.
Par ailleurs, le recrutement de spécialistes de la donnée pourrait permettre la diffusion d'une culture de la donnée dans les administrations.
Concernant les dossiers d’efficience pour l’évaluation du médicament, il n’y pas d’homogénéité entre les évaluateurs. Certains évaluateurs peuvent adopter une posture rigide « zéro risque » liée à une méconnaissance de l’apport des données. Il pourrait être envisagé de rédiger des process d'évaluation qui permettent de clarifier les méthodes d'évaluation.
Par ailleurs, le recrutement de spécialistes de la donnée pourrait permettre la diffusion d'une culture de la donnée dans les administrations.
En tant qu'agent , on peut à un niveau individuel être persuadé de l’intérêt de l'ouverture du code et des données, développer du code et souhaiter le partagé, il n'en demeure pas moins qu'il est indispensable d'arriver à convaincre sa hiérarchie de l’intérêt de la démarche et la rassurer par rapport aux risques réels ou imaginés qu'engendre cette démarche.
Il serait vraiment utile de diffuser largement des support de formation, y compris dans le domaine juridique, pour permettre au décideurs de mieux accepter ce genre de démarche quand elle sont initiées ou souhaitées par des agents subalternes.
Chargement des commentaires ...