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Constats, freins et solutions
à certaines données des opérateurs de transports (Uber, SNCF, ...) ?
La mobilité en France est régie par différents niveaux de collectivités, qui ont besoin de connaitre au mieux la richesse des transports pour organiser les transports publics. Les pouvoirs publics et les autorités organisatrices de la mobilité pourraient accéder à certaines données d’opérateurs privés et publics qui gèrent diverses formes de mobilité (train, vélo, trottinettes, taxis, VTC, etc.) pour améliorer leurs actions et mieux coordonner la multi-modalité des transports de personnes.
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8 commentaires
Conversation avec Alexandre L.
Je ne comprends pas pourquoi ces cas d'usages se limitent à un usage par les pouvoirs publics alors que ces données pourraient avoir un intérêt à d'autres types d'acteurs. L'ouverture des données de certains acteurs privés pourrait se faire dans le cadre d'une vérification d'applications légales, comme c'est le cas pour Uber dans certaines villes au Canada ou aux Etats-Unis, ou pour les trottinettes à Paris exemple. Mais il faudrait par ailleurs que ces données soient aussi accessibles aux citoyen-nes, journalistes, chercheur-ses... Hors cadre d'applications légales, je ne vois pas la différence entre les pouvoirs publiques et tout un chacun.
Totalement d'accord avec @alphoenix: il ne faut pas formuler ça comme un accès privilégié par les pouvoirs publics aux données des opérateurs (ceci aurait un gros risque d'être utilisé, à terme, à des fins sécuritaires portant atteinte à la vie privée des gens), mais comme une obligation pour les opérateurs de publier un jeu de données ouvertes, librement réutilisables et redistribuables par tous, fournissant certaines informations non-nominatives normalisées. Comme ça, tout le monde peut s'en servir, et pas de risque d'abus.
Sous cette formulation, je suis favorable à de telles obligations pour tout opérateur de transport suffisamment grand.
La fourniture des données concernant la ville devraient être considérées comme d'interet général et fournies à l'état ou aux collectivités par les plateformes
Nous pouvons étendre ce cas d'usage à toutes les activités public/privé. Les données détenues par les acteurs privés peuvent en effet servir à beaucoup.
La Loi d'Orientation des Mobilités a permi la création de certains régimes spéciaux qui définissent comme données de transport des données qui n'en sont pas (la conso électrique fine des transports électrifiés par exemple, ou l'emprise des surfaces foncières autoroutières)
Il faut donc revenir dessus, ceci n'ayant souvent rien à voir avec les données de fréquentation, d'usage ou de service et prévoir un régime par défaut des données en biens de retour du régime concessif
Totalement d'accord avec @alphoenix: il ne faut pas formuler ça comme un accès privilégié par les pouvoirs publics aux données des opérateurs (ceci aurait un gros risque d'être utilisé, à terme, à des fins sécuritaires portant atteinte à la vie privée des gens), mais comme une obligation pour les opérateurs de publier un jeu de données ouvertes, librement réutilisables et redistribuables par tous, fournissant certaines informations non-nominatives normalisées. Comme ça, tout le monde peut s'en servir, et pas de risque d'abus.
Sous cette formulation, je suis favorable à de telles obligations pour tout opérateur de transport suffisamment grand.
Ces aggrégations sont déja sollicités, et mise en oeuvre par des sociétés privés, donc que OUI que la maitrise reviennent aux services publics plutôt quelles soient remonétiser par des entreprises privées
La LOM oblige déjà les opérateurs de transport à ouvrir largement leurs données Mobilité à compter de 2021, que ces données soient statiques ou en temps réel. La législation française va d’ailleurs bien au-delà de la législation européenne qui ne prévoyait qu’une ouverture des données statiques dans les 8 plus grosses agglomérations françaises. De nombreux acteurs du transport public urbain et ferroviaire, ont d’ailleurs déjà ouvert leurs données Mobilité. Des acteurs privés de la mobilité sont également tenus d’ouvrir leurs données depuis la LOM. Pour des raisons d’équité concurrentiel, tous les acteurs privés de la mobilité devraient toutefois y être soumis, d’autant que des services de Mobility as a service se développent en France.
L’ouverture des données s’effectue sous le contrôle du régulateur des Transports (ART) et les sanctions qu’il peut prononcer peuvent être très lourdes pour les opérateurs.
Il n'est donc pas opportun de revenir dès maintenant sur cette législation.
Vivement que les données de mobilité routière temps réel soient en open data ! Pour le moment il ne se passe rien. Que ce soit celles des véhicules connectés des constructeurs automobiles ou des opérateurs de trottinettes, scooters, vélos en free floating, celles des capteurs sur les infrastructures routières, celles des applications GPS Smartphone. Côté Transport public en revanche les choses ont bien avancé ces trois dernières années.
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